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Aepyceros melampus 

Linguistique
Nom scientifique actuel :   Aepyceros melampus 
     
Nom scientifique ancien :    
     
Nom francais :   Impala
     
Nom anglais :   Impala
     
Nom vernaculaire :  
Mpala (Kiluba); Mpala, lupala (Kikaonde); Pala, impala (Kibemba) ; Impala, Mpala, luondo (Kilala) ; mpala (Kilomotwa); Impala (Kilamba); muhaala, kapaala (Lunda); Swala, Swala pala (Kiswahili)
 


 
Zoologie
Chant/cri :  
     
Caractéristiques physiques :   Cette antilope gracieuse possède un pelage brun rougeâtre sur le dos et brun plus clair sur les flancs. Son ventre, son menton, ses lèvres, l'intérieur de ses oreilles, la ligne au dessus de ses yeux et sa queue sont blancs. Elle possède des lignes noires sur le dos de sa queue, sur son front, sur l'arrière de ses cuisses et sur le bout de ses oreilles. Son dos est droit et ses membres fins. Le mâle porte des cornes en forme de S mesurant entre 45 et 92 cm de long.
L'impala mesure environ 90 cm au garrot et 1,20 m de long. Le poids moyen des femelles est de 55 kg et celui des mâles de 70 kg.
Des glandes sécrétant des odeurs sont présentes sur les pattes arrière et sur le front de l'animal. Ces odeurs permettent aux individus de l’espèce de se reconnaître entre eux.
 
     
Habitat :   Savane boisée où l'herbe abonde et forêts claires. Les impalas apprécient la proximité de sources d'eau, mais, en général, l'herbe consommée satisfait leur besoin en eau. Au Katanga où elle était autrefois abondante on ne la trouve plus que rarement dans la plaine de la Lufira ou sur les hauts plateaux. Il s'agit de la sous-espèce endémique A. m. katangae.  
     
Éthologie :   L'impala est un animal diurne et passe la majorité de sa nuit à ruminer et à se reposer. Les impalas ont une structure sociale plus ou moins développée et qui diffère en fonction des saisons. La taille moyenne d'un troupeau de femelles est de 15 à 100 individus selon l'espace disponible. Durant la saison des pluies, les femelles vivent en clans séparés. Par contre, durant la saison sèche, les clans ont tendance à se mélanger.
Durant la saison des pluies, les impalas forment des groupes sociaux distincts. Les plus importants sont les mâles territoriaux avec ou sans femelles, les mâles impubères et les mâles adultes non territoriaux, et les femelles reproductrices et leur progéniture de moins de quatre ans. Durant la saison sèche, les mâles sont parfois mélangés aux femelles.
Le mâle change l'étendue de son territoire en fonction des saisons. Durant la saison des amours, le mâle défend avec ferveur un plus petit territoire. Il utilise de nombreuses techniques pour défendre son territoire ou garder ses femelles: il lève la queue, marque son territoire en le marquant de son odeur via son urine, ses défécations ou ses sécrétions glandulaires, il chasse activement ses concurrents, se met sur ses pattes arrières ou émet des sons.
Grâce à ses cuisses musclées, l'impala peut effectuer des bonds de 2.5 m de hauteur et de 10 m de longueur.
Les impalas ont une espérance moyenne de vie de 15 ans. 
     
Régime alimentaire :   L'impala est un ruminant se nourrissant d'herbe, de feuilles et même de fleurs.  
     
Reproduction :   En période d'accouplement, les mâles reniflent l'urine des femelles afin de déceler le taux d'oestrogène. Si celui-ci est assez élevé, le mâle commence alors à émettre des rugissements et approche la femelle en bougeant sa tête de haut en bas. Après environ 200 jours de gestation, la femelle s'isole du groupe afin de donner naissance à un (ou plus rarement deux) petit qu' elle nourrira et lavera pendant environ 4 mois et demi.  
     
Distribution au Katanga :   view map  
 
 
Histoire, ethnologie, sociologie
Interactions avec l'homme :   Aucune 
     
Tabous :    
     
Légendes, croyances, folklore :    
     
Chasse, pêche :   Gibier recherché pour sa chair plus que pour son trophée. 
     
Alimentation :   Sa chair est consommée 
     
Apprivoisement, élevage :    
     
Usage de la peau ou d'autres parties :    
  


Avertissement :

Cette base de données a été établie d'après des ouvrages faisant autorité et avec l'aide de scientifiques renommés. Cependant, il est certain que des erreurs doivent y figurer.

Les noms vernaculaires ont été recueillis sur le terrain et dans la littérature coloniale de la première partie du 20éme siècle. Les religieux ayant établi les premiers dictionnaires n'étaient pas forcément des naturalistes avertis et dès lors, de grossières erreurs doivent avoir été commises.

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