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Philantomba monticola 

Linguistique
Nom scientifique actuel :   Philantomba monticola 
     
Nom scientifique ancien :   Cephalophus monticola 
     
Nom francais :   Céphalophe bleu
     
Nom anglais :   Blue Duiker
     
Nom vernaculaire :  
Kabuluku (Kiluba) ; Kabuluku (Kikaonde); Kaseshi (Kitshok); Kasenda (Kindembo); kabuluku, kachalaka?; kasenda (Lunda) ; ka-tololo, kabuluku (Kibemba) ; Paa (Kiswahili)
 


 

Zoologie
Chant/cri :  
     
Caractéristiques physiques :   Cephalophus monticola est le plus petit de tous les céphalophes, mesurant 35 à 40 cm au garrot et pesant entre 4 et 9 kg. Son pelage est de couleur gris ou brun foncé. Son dos aux reflets bleuâtres est plus foncé alors que son ventre est blanc. Il possède une bande sourcilière plus claire et des glandes faciales sous les yeux. Une crête courte est présente entre les deux oreilles. C. monticola possède des cornes coniques et annelées mesurant entre 2 et 10 cm et parfois absentes chez la femelle. Sa queue noire bordée de blanc est touffue et assez longue.  
     
Habitat :   Forêts.
Quasi absente dans le sud de la province où elle est remplacée par le grysbok. 
     
Éthologie :   Les céphalophes bleus sont des animaux nocturnes, généralement solitaires mais vivant parfois par couples. Ils passent la journée à l'abri d'arbres ou dans des broussailles épaisses. Ils sont très territoriaux et marquent leurs territoires de leur excréments ainsi que des excrétions provenant des glandes présentes au dessus de leur sabots et sous leurs yeux. Ils chassent ardemment tout intrus.  
     
Régime alimentaire :   Principalement herbivore, ils se nourrissent de feuilles, de fruits, de bourgeons, de fleurs, mais aussi d'oeufs, d'insectes et de petits oiseaux. 
     
Reproduction :    
     
Distribution au Katanga :   view map  
 
 
Histoire, ethnologie, sociologie
Interactions avec l'homme :   Aucune 
     
Tabous :   Autrefois (1920), les Angoni de l’Est Africain détruisaient ostensiblement la tête des petites antilopes tuées, car les cornes étaient utilisées pour faire de la sorcellerie et celui qui aurait emporté la tête aurait été mal vu. 
     
Légendes, croyances, folklore :    
     
Chasse, pêche :   Chassé surtout au piège pour sa chair 
     
Alimentation :   Sa chair est consommée 
     
Apprivoisement, élevage :   Rarement détenu en captivité par des particuliers. 
     
Usage de la peau ou d'autres parties :   Les cornes sont utilisées comme récipients pour les remèdes sans que pour autant il y ait une particularité magique en elles. Il s’agit juste d’un récipient pratique. 
  


Avertissement :

Cette base de données a été établie d'après des ouvrages faisant autorité et avec l'aide de scientifiques renommés. Cependant, il est certain que des erreurs doivent y figurer.

Les noms vernaculaires ont été recueillis sur le terrain et dans la littérature coloniale de la première partie du 20éme siècle. Les religieux ayant établi les premiers dictionnaires n'étaient pas forcément des naturalistes avertis et dès lors, de grossières erreurs doivent avoir été commises.

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