10/12/2017 |
Je travaille avec l’asbl BAK depuis 2010. J’achevais un projet de coopération avec la Faculté des Sciences agronomiques de l’Université de Lubumbashi, financé par La Commission universitaire pour le développement (CUD), consacré à la restauration écologique des sols pollués par les métaux lourds, lorsque BAK nous a proposé son soutien pour continuer. BAK a généreusement financé l’organisation d’un Master spécialisé en gestion de la biodiversité que nous avions mis sur pied avec des enseignants de l’ULB et de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux. Dix étudiants congolais ont ainsi pu être diplômés. La plupart ont entamé une thèse de doctorat ou ont trouvé un emploi en relation avec la biodiversité.
Ma collaboration s’est poursuivie par un projet de réalisation d’un livre sur les arbres du Katanga. Il s’agissait de combler une lacune criante de l’édition scientifique, dans la mesure où il n’existait encore aucun ouvrage permettant l’identification des arbres du Katanga. Le soutien de BAK s’est révélé déterminant.
Premièrement, BAK a trouvé les moyens nécessaires pour me permettre d’effectuer plusieurs missions au Katanga, et pour faire éditer l’ouvrage sous les auspices du Jardin botanique de Meise (Belgique).
Deuxièmement, BAK m’a apporté le soutien logistique indispensable à l’organisation des missions sur le terrain. Des missions fructueuses ainsi ont pu être organisées dans des sites riches et bien préservés. Les conditions de travail exceptionnelles qui m’ont été offertes ont permis de rentabiliser au maximum le temps passé au Katanga. Ces missions ont permis de localiser des espèces rares, ou même nouvelles pour le Katanga. Le livre, illustrant près de 220 espèces d’arbres et arbustes (photographies de Michel Hasson) est sorti de presse début 2017.
BAK appuie ses actions sur une connaissance approfondie de la réalité de terrain du Katanga, et sur un réseau de contacts très solide. C’est un partenaire solide et incontournable pour tout scientifique souhaitant travailler sur la biodiversité du Katanga.
|
|
Prof. Pierre Meerts |
Prof. Pierre Meerts
Université libre de Bruxelles
Labo d’Ecologie végétale et de Biogéochimie |
|
26/11/2017 |
Les oiseaux sont des paramètres de l’intérêt biologique d’une région. Le Katanga héberge environ 700 espèces, parmi lesquelles plusieurs d’intérêt scientifique et d’autres de grande valeur esthétique. Je suis honoré d'être associé aux efforts de BAK dans ce domaine, tout aussi bien lors de l’édition du livre « Oiseaux du Katanga » (2011) que par la suite.
L’avifaune du Katanga se caractérise notamment par la présence de plusieurs éléments de la zone dite Zambézienne. Cette cohorte d’espèces de distribution limitée comporte des espèces typiques et rarement photographiées comme par exemple l’Aigrette vineuse, le Francolin de Levaillant, la Glaréole auréolée, le Barbican de Levaillant, l’Indicateur gris, le Traquet d’Arnott et le Gobe-mouche de Böhm. Depuis 2008 Michel Hasson, dans le contexte des activités de BAK, a systématiquement photographié des oiseaux intéressants au Katanga et ainsi toutes ces espèces ont pu être illustrées dans notre livre « Oiseaux du Katanga ». Ce livre montre aussi des aspects de l’écologie de plusieurs autres espèces d’oiseaux, parfois par des photos uniques. Ce travail continue à l’heure actuelle et d’autres photos d’oiseaux remarquables sont disponibles actuellement.
Mieux encore, le Tisserin de la Lufira et l’Alouette éperonnée, tous les deux jadis récoltés une seule fois au Katanga (et inconnus en Zambie toute proche), ont pu être retrouvés. Des séries importantes de photos, notamment celles de la construction des nids du tisserin et de la composition des groupes de l’alouette ont permis la publication d’articles scientifiques démontrant leur position zoogéographique remarquable. Le Tisserin de la Lufira est strictement endémique du Katanga et n’existe que le long de cette rivière (trois tisserins semblables et endémiques eux-aussi existent au Parc de l’Upemba, dans le bassin du Luapula et dans une zone restreinte près du Lac Rukwa). Ainsi l’existence d’un archipel de tisserins inféodés aux marécages du Katanga, supposé par Michel Louette depuis 1982, a bien été prouvée. L’Alouette éperonnée n’était connue que de l’Afrique australe et d’une toute petite population en Tanzanie ; la population du Katanga démontre que la taxonomie de l’espèce doit être révisée.
|
|
Dr Michel LOUETTE |
Michel Louette
Chef de département honoraire
Musée Royal de l’Afrique Centrale, Tervuren
|
|
06/02/2008 |
Parmi l'extraordinaire réseau des aires protégées de la RDC, il est deux parcs nationaux qui, au cours des trente dernières années, n'ont bénéficié virtuellement d'aucun support extérieur à la hauteur de leur importance : le PN de l'Upemba et le PN des Kundelungu. Malgré la richesse biologique énorme des ces parcs, dont les inventaires ont révélé tant de milieux uniques et de populations animales endémiques, menacées et/ou emblématiques, aucun projet d'envergure n'est venu appuyer leur gestion et leur développement. La guerre et les troubles sociaux et politiques que la région a connu depuis l'indépendance du pays ont déjà vu s'éteindre les derniers rhinocéros noirs et peut-être les derniers guépards du Congo. Le sort d'autres espèces telles que l'antilope sable ou le lechwe du Katanga, ainsi que de nombreuses autres, est plus qu'incertain.
Au sortir de la récente période de troubles, au moment où le pays tente de se relever et de re-développer l'économie de cette région, il est vital que l'autorité de gestion nationale, l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, retrouve sa vigueur et sa qualité professionnelle d'antan. Le rôle de ses partenaires, bailleurs de fonds ou organisations non gouvernementales, est ici déterminant. Des plans novateurs pour rétablir des systèmes efficients, réaliser des états des lieux, réhabiliter les infrastructures de base, former et équiper le personnel, et impliquer les autorités, la population locale et le secteur privé, sont indispensables et urgents.
Je suis honoré d'être associé aux efforts de BAK dans ce domaine et je formule le vœu que le plus grand nombre d'acteurs, nationaux et internationaux, s'associe également à cette organisation réaliste et audacieuse afin de contribuer au succès de ses entreprises. Il en va de la survie d'aires protégées qui, si elles étaient irrémédiablement dégradées, constitueraient une perte irréparable du patrimoine naturel et esthétique du Congo ainsi que la disparition d'une source de bien-être, de fierté et de développement pour ses citoyens.
|
|
Dr Jean-Pierre d'Huart |
Conservation Consultancy Services SPRL
Beauvechain, Belgium
|
|
04/02/2008 |
The Royal Belgian Institute of Natural Sciences, Brussels, historically has great commitment towards nature conservation.
As a first step to the understanding of ecosystem functioning, a vast programme of expeditions to the Central African national parks started in 1933. The Upemba National Park was intensively observed and explored during the period 1946-49, resulting in impressive photo-archives, diverse specimen collections and more than 150 scientific papers.
The region has unique habitats, which are still largely unsurveyed. A very recent re-assessment of the malacofauna of the Park leads to the conclusion this area may harbour 27 endemic taxa of a total of 74, i.e. about 36.5% of the observed terrestrial snails and slugs.
The indefatigable activities of ‘Nouvelles Approches’, and now of ‘Biodiversité au Katanga’ are crucial for the education of the local communities, in particular by raising awareness for the sustainable use of the natural resources. Communication and documenting on best practices are vital elements in achieving to establish durable partnerships between villages and nature.
‘Nouvelles Approches’ and ‘Biodiversité au Katanga’ have my profound respect for the way they work with modest resources and with great passion.
|
|
Dr J.L. Van Goethem |
Head of Department RBINS
CBD National Focal Point
Vautierstraat 29
B-1000 BRUSSELS
|
|
18/01/2008 |
We have been privileged to support the work of Nouvelles Approches and BAK to protect the biodiversity of Katanga. It has been inspiring to follow the progress of these dedicated individuals who have continued their efforts under the most difficult and dangerous circumstances and whose concern to protect the wildlife of the region also recognises the crucial role of the local communities in achieving this. Raising awareness and providing assistance to villages in the front line, facilitating communications and documenting and even discovering new wildlife populations are all critical elements for improving the conservation and management of wildlife in this remote and beautiful region. I hope one day to be able to visit it myself but in the meantime I am confident that BAK is working on the ground to promote a better future for the wildlife and the people of Katanga. |
|
Lesley O'Donnell |
Director EU Office
IFAW (International Fund for Animal Welfare)
|
|
14/01/2008 |
Les parcs de l’Upemba et des Kundelungu, ces deux perles du Katanga, ont été trop longtemps négligés par le monde de la conservation, probablement trop occupé par les aires protégées forestières ou les sites du Patrimoine mondial de la RDC. « Biodiversité au Katanga » (BAK) vient corriger cette injustice en proposant des actions concrètes pour à la fois préserver et réhabiliter ces sites exceptionnels, et promouvoir un changement de mentalité des populations locales à l’égard des objectifs de conservation. Beaucoup de dégâts ont été commis dans ces deux parcs mais il n’est pas trop tard. Grâce à son dynamisme et à sa connaissance du milieu, BAK dispose de nombreux atouts indispensables à la mobilisation des décideurs politiques et financiers pour garantir la survie des parcs du Katanga. |
|
Dr José Kalpers |
Programme Manager
African Parks Network |
|
25/06/2001 |
"It has been my privilege to partner with Nouvelles Approches in the two national parks of Katanga since year 2000. Their history with the park covers many more years. I have personally witnessed the commitment and passion the dedicated people of Nouvelles Approches feel for this important landscape. They have achieved repeated success where no others dare to even try. I strongly urge the global community to step forward and support Nouvelles Approches in their efforts to save Upemba. This magnificent area is known for vast open savannas, rich Biodiversity, large interconnected lakes, rivers, and swamp land. In addition to the extraordinary wildlife (Some still being discovered), visitors are attracted by the beautiful waterfall at Lutshipuka Rivers, Kayo Chute on the Kalule River, and Chute Kiubo on the Lufira River. Of special note is the magnificent Chute Kaloba, the greatest single waterfall in Africa with a drop of 340 metres."
|
|
Dr. Jo Thompson |
Dr. Jo Thompson, Director
Lukuru Wildlife Research Project
Democratic Republic of Congo
|
|
01/05/1997 |
«Directeur général et biologiste des Parcs Nationaux du Congo, je connais le Parc National de l’Upemba, au Katanga, depuis des décennies. Il s’agit d’une des plus belles réserves naturelles de la planète et d’une « zone humide » quasiment unique sur la terre.
(…) J’appuie chaleureusement et de tout cœur l’action de Nouvelles Approches et j’espère que le public belge et étranger collaborera avec cette très dynamique O.N.G... Le Parc National des Kundelungu, autre joyau menacé, proche de Lubumbashi, bénéficie aussi de la collaboration de « Nouvelles Approches ».
|
|
Dr Jacques Verschuren. |
Dr Jacques Verschuren.
Biologiste-Expert international.
Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, 29 rue Vautier, B-1000
Bruxelles, Belgique
|
|
|
|
|